©Danielle Voirin

SPOT #1 - Gaëlle Bourges / association Os (Paris)

La belle indifférence (2010)

16/12/2016 - 20h00 > CCNT

La belle indifférence aborde la question du nu à travers l’Histoire et son iconographie. Dans un face à face avec le public, trois danseuses prennent la pose pour représenter neuf tableaux connus, tandis que s’entremêlent récits de travail sexuel et récits d’histoire de l’art.

La belle indifférence, deuxième volet du triptyque sur le rapport entre l’œil et les nus féminins relie histoire de l’art et histoires de désir, en faisant dialoguer récits de salons privés prélevés dans un théâtre érotique et la voix de l’historien d’art Daniel Arasse. Dans un face à face avec le public, les trois protagonistes de Je baise les yeux prennent la pose pour figurer neuf tableaux de nus féminins connus. Qu’il s’agisse de La Vénus endormie de Giorgione, de l’Olympia d’Édouard Manet, ou de La Vénus d’Urbino du Titien, les images qui apparaissent une à une réveillent les pensées à l'œuvre dans les peintures, tandis que la bande son qui est donnée à entendre vient subtilement les troubler jusqu’à les faire chuter.

« Cette machine à faire du nu, Gaëlle Bourges la pousse jusqu’à la saturation, provoquant un décollement du corps et de sa représentation (…) ; elle entend substituer à la « culture » de la pulsion et au désir hypnotisé un exercice de la pensée. » Sabrina Weldman, Beaux Arts magazine

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La belle indifférence treats the question of the nude throughout history and its iconography. Facing the audience, three female dancers strike up poses that represent nine well-known paintings, while accounts of sex work and of art history become intertwined.

 

 

Informations Pratiques

► 50 min.
► Osez la découverte avec le Passeport Étudiant !
gaellebourges.com

Informations Prix

► 12 € / 6 € / 4 €
► Pass 3 spectacles : 15 €

Distribution

Conception : Gaëlle Bourges ; Avec : Alice Roland, Marianne Chargois, Gaëlle Bourges ; Lumière : Béatrice Le Sire ; Création son : Olivier Toulemonde avec des extraits de La jeune fille et la mort de Franz Schubert interprété par le Quatuor Terpsycordes (Ricercar)

Production

Production : Os ; Coproduction : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, Le Quartz, scène nationale de Brest ; Soutiens : DRAC Ile-de-France – ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide au projet, Fondation Beaumarchais-SACD, Le Prisme - centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines, ARTE radio.com

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