Thomas Lebrun

La disparition est le thème retenu par Thomas Lebrun pour sa nouvelle création. Après La jeune fille et la mort et Lied Ballet, inspirées par le romantisme allemand et par le patrimoine chorégraphique, le chorégraphe s’intéresse avec Avant toutes disparitions à un sujet riche en interprétations. Pièce de résistance et d’abandon, cette création pour douze interprètes, traverse le temps et les époques. Entre pénombre et éclats de lumière, une communauté d’individus, portés par les états et les comportements précédant toutes formes de disparitions possibles ou inévitables, tentent de résister à l’histoire, à ses conflits, à une possible fin annoncée. « Il ne s’agit pas là d’une grande épopée donnant à voir les douleurs et les tragédies de l’humanité... au contraire. L’écriture sera porteuse des émotions intérieures, mais n’en sera pas la démonstration. Ce calme se propagera dans l’éclosion d’un deuxième mouvement, d’une autre intensité. La danse étant comme le rayonnement charnel d’une explosion intérieure, savoir l’accueillir avant qu’elle ne disparaisse. Musicalement, des partitions minimalistes américaines de David Lang, ainsi qu’une création originale du londonien Scanner accompagneront cette nouvelle pièce. » (Thomas Lebrun / janvier 2015).

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Disappearance is the chosen theme for Thomas Lebrun's new work. A piece on resistance and abandonment, this work for twelve players goes across eras and indeed time itself.