Heure curieuse avec Ayelen Parolin

Attachée à une écriture répétitive, hypnotique et fulgurante, qui trouve sa force dans la précision du geste et la conquête de l’espace, Ayelen Parolin, native de Buenos Aires, se lance pour sa neuvième pièce dans une création de groupe réunissant six interprètes et une musicienne. Pour Autóctonos, elle souhaite créer une danse absurde, contraire à la raison, au sens commun. Une danse qui rappellerait le rapport que nous entretenons avec nous-même et avec autrui, en laissant transparaître la complexité d'être soi-même et d'être ensemble.

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Ayelen Parolin, née à Buenos Aires, s’est d’abord formée à l’école nationale de danse et de théâtre de San Martin, puis à Montpellier (e.x.e.r.c.e) auprès de Mathilde Monnier. Ancienne interprète de cette dernière, également de Mossoux-Bonté, elle choisit d’installer sa compagnie à Bruxelles. Chacune de ses créations scrute la nature humaine de manière méthodique et singulière. Depuis son solo autobiographique, 25.06.76, Ayelen Parolin a créé près d’une dizaine de pièces. C’est avec Hérétiques, création 2014, qu’elle s'est faite plus largement connaître. En juillet dernier, elle a présenté Nativos au Séoul Art center, une pièce dans le même esprit d’endurance et de performance qu’Hérétiques, avec quatre danseurs coréens et deux musiciens. Elle prépare pour mai 2017 une nouvelle pièce de groupe, Autóctonos. Inspirée par des univers chamaniques et des rituels ancestraux, cette pièce s’intéresse à la tradition et à la modernité, à tout ce qui a trait au personnel et au collectif. Pour ce projet, Ayelen Parolin a obtenu une bourse de recherche de la Fondation Pina Bausch.

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Attracted by hypnotic and fulgurating choreography, that finds its strength in movement precision and in making space your own, Ayelen Parolin wishes, through Autóctonos, to create an absurd danse, the opposite of reason as it's usually understood...