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©Frédéric Iovino

La jeune fille et la mort

Création 2012

Inspirée de la partition éponyme de Franz Schubert, La jeune fille et la mort est une pièce pour 7 danseurs, le quatuor Voce et le baryton Benjamin Alunni. Avec une équipe qui se joue des générations, cette pièce évoque la place du romantisme aujourd'hui et aborde le passage du temps à travers de petites morts.

À travers l’exploration d’un mythe qui a traversé le temps et qui a su résister à la mort des courants et des modes, cette création est une réflexion et un regard sur la place du romantisme dans la société contemporaine et dans l’art chorégraphique d’aujourd’hui.
Le spectacle est encore vivant, la jeune fille aussi.C’est la rencontre avec la danseuse Anne-Sophie Lancelin pour la création de La constellation consternée, et notamment pour son solo L’étoile jaune, qui a réanimé mon envie d’affronter cette œuvre majeure du romantisme. En effet, l’idée de créer une pièce sur ce quatuor que j’affectionne particulièrement était présente depuis de nombreuses années.


Le romantisme n’est pourtant pas le courant qui anime le plus l’évolution de l’art chorégraphique actuel… Mais il demeure pour moi un « sujet » très contemporain, de par sa lente disparition et sa discrète résistance. Tout en gardant le recul que l’histoire a trouvé face au lyrisme de l’époque, tout en trouvant ma place dans ce que l’art chorégraphique actuel produit, il s’agit ici de fouiller le romantisme d’aujourd’hui, avec une équipe artistique éclectique.


Cette équipe se joue des générations et traversera ainsi divers courants et pensées de la danse… Raphaël Cottin et Christian Ubl (danseurs qui ont participé à plusieurs créations de la compagnie et également chorégraphes), Anthony Cazaux (que l’on peut voir également dans La constellation consternée), rencontreront une autre génération de la danse sur le plateau. Odile Azagury et Christine Gérard, danseuses et chorégraphes qu’on ne présente plus, ainsi que Corinne Lopez (interprète remarquable de Daniel Dobbels notamment) donnent, aux côtés de lajeune Anne-Sophie Lancelin, différentes maturités de danse et de femmes…


Les danseurs hommes, dont la présence est continue dans la pièce, tantôt ombres errantes, jeunes gens et fantômes surgissants, étirent dans leur partition chorégraphique une tension poétique permanente. Et la femme, jeune ou mûre, est ici au centre de l’enjeu artistique, pointant du doigt un romantisme contenu ou en plein expressionisme.
Une équipe d’interprètes riches de bagages et de transmission, d’identités artistiques et traversant quatre décennies pour ce face à face avec le temps. Je tenais également à ce que la musique soit vivante. La présence et les mouvements du Quatuor Voce sur le plateau accompagnent ceux des danseurs, leurs intensités corporelles et leurs instruments côtoyant les nôtres.

Je n’ai pas souhaité pas que la mort apparaisse. Ce sont les « petites morts » et les souffles de vie que la jeune fille traverse que je tiens à évoquer. Chaque mouvement de Schubert étant vécu comme autant d’épisodes de vie auxquels la jeune fille ne succombera pas. La vraie mort n’est que sous-jacente… La jeune fille traverse des états de mort, paisiblement, comme un passage obligé.
 

 

Les tournées

 

2014

4 avril - Équinoxe, scène nationale de Châteauroux
18 mars - Theater aan het Vrijthof, Maastricht, Pays-Bas
13 mars - Les Salins, scène nationale de Martigues
11 mars - Scène nationale de Cavaillon
28 janvier - Le Rive Gauche, Saint-Étienne-du-Rouvray
 

2013

29 et 30 novembre - Salle des fêtes du Lignon, Vernier, Suisse
23 et 24 mai - Scène nationale de Bourges
2 mai - Scène nationale de Besançon
2 avril - Le prisme, Élancourt
19 mars - DSN, scène nationale Dieppe
14 mars - Scène nationale d’Orléans
12 février - La Rampe, Échirolles
7 février - Centres culturels municipaux, Limoges
29 et 30 janvier - Nouvel Olympia, Tours
25 janvier - L’Hectare, Vendôme, avec la Halle aux grains, scène nationale de Blois


2012

18 décembre - Le Vivat, scène conventionnée d'Armentières
25 et 26 octobre - Scène nationale de Sénart
23 octobre - L’Espal, scène conventionnée Le Mans
6 octobre - Le Grand Théâtre, Calais
9 juin - Théâtre Jean Vilar, Vitry-sur-seine, avec le CDC du Val de Marne
15 mai - Le Colisé, Roubaix, avec CCN de Roubaix et Danse à Lille / CDC
11 mai - La Filature, scène nationale de Mulhouse
3 et 4 mai - Maison de la danse, Lyon
20 avril - L’Arc, scène nationale Le Creusot
27 mars - le phénix scène nationale, Valenciennes
15 au 21 mars - Théâtre National de Chaillot, Paris - CRÉATION -

Distribution

Chorégraphie : Thomas Lebrun
Interprétes : Odile Azagury, Anthony Cazaux, Raphaël Cottin, Christine Gérard,
Anne-Sophie Lancelin, Corinne Lopez, Christian Ubl.

Quatuor Voce Sarah Dayan (violon), Cécile Roubin (violon), Guillaume Becker (alto),
Lydia Shelley (violoncelle)
Interprétation du lied : Benjamin Alunni (baryton)
Musique : La jeune fille et la mort de Schubert / Quatuor à cordes, D 810
La jeune fille et la mort de Schubert / Lied Opus 7 n°13, D351

Scénographie : Valérie Jung
Création lumière : Jean-Marc Serre
Création costumes : Jeanne Guellaff
Création son : Mélodie Souquet, Mathieu Nogues
Durée : 60 minutes

Production

Production : Compagnie Illico / Centre chorégraphique national de Tours - direction Thomas Lebrun
Coproduction : Théâtre National de Chaillot, Maison de la danse de Lyon, Centre Chorégraphique National de Roubaix
Nord-Pas de Calais, le phénix scène nationale Valenciennes, Ballet de l’Opéra national du Rhin - CCN, Danse à
Lille / Centre de Développement Chorégraphique.
Apport en production : Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne.

Cette création a été rendue possible grâce aux financements de la DRAC Nord-Pas de Calais et du Conseil Régional
Nord-Pas de Calais.
 

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