Lisbeth Gruwez & Maarten Van Cauwenberghe / Voetvolk (Bruxelles)

Le discours peut être une arme puissante. Au travers des siècles, les discours ont enthousiasmé d’innombrables foules et les ont poussées à agir, pour le bien comme pour le mal. Ils ont entrainé les révolutions et alimenté les guerres. Uniquement grâce au pouvoir de la parole.  Mais un discours n’enthousiasme pas seulement les auditeurs, il transporte aussi souvent l’orateur dans un état de transe. Il se perd alors dans un courant de mots, dans une locution obsessive, esthétique. Le pouvoir des discours a souvent dépendu de cet état de transe de l’orateur. Dans It’s going to get worse and worse and worse, my friend, Lisbeth Gruwez danse cette transe de l’extase du discours. Pour ce faire, elle a utilisé des fragments de discours du télévangéliste ultraconservateur américain Jimmy Swaggart. Initialement, le discours est amical et pacifique, mais dans un désir compulsif de persuader transparait un désespoir grandissant qui montre alors sa plus profonde nature : la violence. It’s going to get worse and worse and worse, my friend (2012) est le premier épisode du Lisbeth Gruwez triptyque du corps extatique, complété plus tôt déjà avec AH/HA (2014) et We’re pretty fuckin’ far from okay (2016).

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"Loin de travailler un bloc homogène, Lisbeth Gruwez cisèle un matériau subtil, faisant s’entrechoquer l’invective et la légèreté, la séduction et la menace". 
Alternatives théâtrales

"Un spectacle de danse qui vous tétanise de la première à la dernière seconde. (…) Tellement impressionnant qu’on en ressort étourdi, les yeux luisant de stupéfaction. Magnifique".
Knack

"Formidable… Un spectacle magnétique, plein d’émotions et de beautés, grâce à une danseuse exceptionelle". 
La Libre Belgique